Comment accueillir dans nos collectifs des personnes avec des capacités physiques ou mentales amoindri ?

Une quinzaine de participant-es

Dynamique de la discussion : cercle de parole chacun-e son tour parle de son expérience. Cette retranscription tente de rapporter ces paroles.

-Attention manque de disponibilité, de compétence, faire réseau pour s’entre-aider sur ces sujets.

-Il faut que le groupe soit soudé au départ et qu’il soit prêt à aider ses personnes.

-Attention lors de la construction du groupe, il faut que l’accueil de personnes handicapées fasse parti du projet, ça fait parti d’un facteur déstabilisant pour le groupe.

-Accueil d’une personne blessée, le groupe l’a accueilli, il a été évoqué de construire un bâtiment spécifique.

-Une personne en dépression ça été difficile au départ, au lieu de l’accueillir elle a été rechassée. A posteriori il y eu une médiation.

-Intégration pas réussi d’une personne avec une addiction à l’alcool. Expulsion à cause des comportements liés a ça, c’est un défi dans les collectifs, c’est un tabou

-Pendant 2 ans lésion au dos suite aux travaux de la communauté, ça été un voyage émotionnel car je ne pensais plus pouvoir faire quelque chose. Tu peux pas travailler et pas avoir de revenu

-Difficulté de vivre isolé dans la montagne qu’est-ce que l’on peut faire en dehors de l’hôpital ?

-Plus d’alcool dans l’espace commun, pas de personne bourrée dans la cuisine collective suite à des agressions physiques

-Société basée sur la normalité. Problème existent déjà entre les personnes normales. Dans d’autres sociétés ces difficultés sont rendues visible. On est tous dépendant a quelque chose: chiottes, une dépendance de plus c’est un luxe. L’être biologique est lie aux addictions. Le problème est de se baser sur des aspects abstraits, il faudrait plutôt voir l’unicité.

-Notre projet a été l’ouverture d’un centre de jour pour des personnes problèmes mentaux. Dans notre collectif il est facile d’accueillir la différence car il est rempli d’imperfections. Dépasser nos limites, augmente notre capacité a intégrer

Ex: Le père d’un résident est une personne âgée alcoolique, se désocialise, il est resté deux ans et il y eu amélioration

Ex: Mika alcoolique rejoint le lieu, arrêt de l’alcoolisme bien intégré il apporte une finesse humaine par sa sensibilité. Processus difficile d’intégration.

Accueil sur le lieu de personne dépendantes à des substances addictives, accompagne par un groupe

-Tendinites pendant de gros travaux difficile à vivre car pas d’acceptation des différentes de capacité physique. La réponse a été de botter en touche, on verra, rien de prévu sur le lieu

-On fait attention à ce que les personnes peuvent apporter. Intégrer un collectif avec une seule main c’est difficile. Tous un peu taré. Pas évident pour quelqu’un au quotidien.

-Ce qui peut aider, c’est parler, faire un tour de transparence avant d’entrer dans le collectif (juridique, sante..) la difficulté ce sont les tabous à surmonter. Si je peux en parler ça aide, ça ouvre la possibilité d’en rediscuter. Le handicap c’est le miroir du collectif.